mardi 3 mars 2015

Mieux vaut éviter le digital washing pour réussir sa transformation numérique

Après le green washing, cher aux Lords du corporate, voici venu le petit nouveau digital washing. J'en revendique le copyright et tout le tintouin. Je n'accepterai de le partager qu'avec mon ami Jegoun.


Ceux-là qui tenteront de nous le piquer peuvent d'ores et déjà se préparer à une cinglante déconvenue !


Il est toujours important mais difficile d'évaluer un plan de transformation numérique. Ce n'est pas aisé quand on n'est pas du métier mais certains signes parfois ne trompent pas.



Une transformation numérique se caractérise par :

=> une nouvelle relation aux usagers ou aux clients basée sur de l'ergonomie, de la fluidité et de la nativité digitale, mais aussi du design,
=> une prise de conscience que les processus doivent être revus sur la base des apports multiples des récentes technologies,
=> de l'agilité, hyper rapide avec la capacité donnée à tout le monde de développer. Tous les membres d'une organisation peuvent développer, mais aussi les clients.
=> de la scalabilité par le cloud, pour éviter les limites des hébergements traditionnels et aller également vite,
=> une veille technologique très pointue et le test immédiat des nouvelles technos du moment,
=> des collaborations rapides avec des start ups,
=> des processus collaboratifs internes et externes montrant un esprit coopératif répandu,
=> une autre prise de conscience que des plateformes peuvent apparaître et vous tuer en quelques clicks.

On peut développer cette liste facilement.

En revanche, une machine à laver numérique, elle, peut se détecter aux signes suivants.

=> une importance donnée à la communication sans réel plan d'actions,
=> la mise en place d'un intranet,
=> l'utilisation d'une DSI pour faire du projet numérique, un projet informatique,
=> l'utilisation de technologies dont on parlait dans le rétroviseur, il y a quelques années,
=> aucun souci réel de l'expérience client,
=> un partenariat avec une agence web comme preuve d'un plan d'actions,
=> une wifi qui ne fonctionne pas.

Et il y en a d'autres encore !

A vous de juger !

2 commentaires:

  1. On est d'accord !

    Par contre, il faut préciser que les signes de DW sont à prendre avec recul. Par exemple, on peut faire du numérique avec une DSI et le traiter comme un projet informatique mais ce n'est pas la DSI qui doit en faire le pilotage.

    C'est le cas du gros projet sur lequel je bosse et qui est très "numérique" sur certains volets (mais pas ceux qui viennent à l'esprit, j'en parlais l'autre jour quand je me moquais d'un bigboss qui voulait absolument du client léger) : le pilotage n'est pas fait par les DSI mais ce sont bien les DSI qui font l'informatique. Par contre, on leur a retiré le pouvoir de décision (pas par méchanceté, hein !, comme on est une "filiale" de DSI de plusieurs boites, la gouvernance des nouveaux projets part du "métier" de chaque boite).

    L'intérêt est, outre l'efficacité, une très grosse maîtrise des coûts et des technologies : les dossiers de choix arrivent directement aux mains du "métier" et n'ont pas à être validés par des comités internes aux DSI...

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  2. C'est un bon cas à développer, oui.

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